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mardi 5 janvier 2016

Chez moi, chez nous



Jamais mes lèvres n'ont goûté l'ambroisie
Souvent ma couche remplie de vide
Me rappelle que malgré ces nuits d'extase
Bien loin de moi souvent tu vis

Lourd est le fardeau que l'homme doit porter
Créature qui jadis fut innocente
Vit alors sous le joug de Damoclès
Contrainte à expier les fautes de ses pères

Errant sur un navire voué à s'échouer
Nombreux ont pour seul réconfort
La main aimante et curatrice
D'une femme dont les yeux seuls guérissent leurs maux

Alors chaque fois que je touche ton épiderme
Brillantes et humides mes pupilles visent
Cette bicoque qui sera mon foyer
Qu'en un jour prochain nous partagerons

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